Un de mes amis «non-vétérinaire» me demandait récemment si le taux de suicide était élevé chez les vétérinaire. Bien que je ne connaisse pas les chiffres pour le Québec, un
article publié en 2005 dans la revue britannique The Veterinary Record rapportait que le taux de suicide de la profession vétérinaire au Royaume-Uni était près de quatre fois supérieure à celui de la population générale et le double de celui des autres professions médicales comme les dentistes et les médecins. Rien ne permet de croire que les statistiques sont plus encourageantes au Québec où le taux de suicide général est déjà parmi les plus élevés au monde. Plusieurs facteurs, tels que le stress induit par la pratique quotidienne, la banalisation de la mort en lien avec les euthanasies fréquentes et l'accès facile à des drogues létales peuvent sans doute expliquer, du moins en partie, ces chiffres alarmants. Quelques pistes de solution pour réduire ce taux sont également
évoquées dans la même publication.